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Notre foi interrogée par les mutations culturelles

Texte de référence

 

 

Pour une création nouvelle - © Virginie Lecomte

Réussites et échecs sur le chemin de ma vie

1 - « Réussites et échecs…
sur le chemin de ma vie. »

Vers le 2ème chapitre

 

« La parole divine créatrice est une promesse d’humanité,
qui engage notre propre responsabilité. » P. Maurice Vidal

C’est en arrivant au terme du chemin
que l’on peut découvrir le sens
et la portée véritables de nos réussites et de nos échecs.

 

Nous vivons chacune, chacun un cheminement. Notre vie trace un « chemin ». Bien sûr, à travers l’histoire cosmique et planétaire dont nous héritons, à travers notre époque, à travers notre famille et notre société, nous subissons nombre de conditionnements : structurels, culturels, psychologiques, sociologiques ou autres. Pourtant, quand nous regardons en arrière, nous pouvons vérifier que notre « chemin » et notre cheminement restaient largement imprévisibles, que ce soit du fait des hasards de nos rencontres ou des événements, que ce soit du fait de nos évolutions personnelles ou de nos choix, toujours à la fois conditionnés et relevant de notre liberté.

Parler de « chemin » et de cheminement, c’est dire que nos impressions du moment ne sont que nos impressions du moment : qu’est-ce qui se construit vraiment ou se détruit vraiment dans telle situation de vie ? La suite peut apporter des points de vue nouveaux, voire contradictoires. Je prends deux exemples bateau. Quand je demande aux « mariables » comment ils se sont connus et quel a été leur cheminement, j’entends de tout : depuis le coup de foudre immédiat qui s’est enrichi et confirmé peu à peu, jusqu’à une très vieille amitié qui, un jour, sans crier gare, a changé de nature ; dans ce dernier cas, le passé se revêt de couleurs toutes nouvelles, absolument invisibles jusqu’ici. Il y a aussi l’éducation des enfants : chacun fait pour le mieux avec les moyens qui sont les siens, mais c’est après coup qu’apparaissent les vraies richesses et les vraies limites, ou même les failles, d’une éducation…

Autrement dit, c’est seulement à la fin que l’on peut avoir une vision tout à fait juste des situations vécues, heureuses réussites autant que douloureux échecs. Je me souviens d’une émission TV sur les éléphants de mer. En voie d’extinction pour raison de chasse excessive, l’espèce n’existait plus que sur un seul emplacement. Protégée, elle s’est développée au point que la lutte pour l’espace vital est devenue très forte. Les loosers sont partis pour trouver refuge ailleurs… C’est ainsi que toute une côte américaine s’est repeuplée et que l’espèce a été sauvée : grâce aux loosers ! Qui l’eut cru ?

Eh bien, de l’appel d’Abraham, au livre de la Genèse (Gn 11,27-12,3), jusqu’à Jésus-Christ et à la vision de la Jérusalem céleste du livre de l’Apocalypse (Ap 21,1-6), c’est une histoire qui se déroule : une histoire dont le Christ est à la fois le moteur, le centre et l’aboutissement ; une histoire où se signifient le dessein et l’œuvre de Dieu non seulement envers son peuple mais aussi envers tous les Hommes. Et s’il est vrai qu’il faut attendre la fin pour avoir une vision tout-à-fait juste des situations vécues, tant heureuses que douloureuses, de notre vie tant personnelle que collective, nous ne pouvons aujourd’hui en avoir qu’une vision partielle, non seulement sur le moment mais aussi après coup. Nous ne sommes pas encore à la fin, le processus n’est pas achevé de ce qui se construit ou se détruit en nous, dans nos relations ou dans notre monde.

À ce partiel, il convient toutefois d’ajouter deux correctifs, ou plutôt deux compléments :

  • D’abord, notre vue partielle n’est pas nulle : elle est une phase de ce qui se construit ou se détruit, une phase d’un processus largement imprévisible mais qui, évidemment, n’existerait pas sans ses phases successives.
  • ° Ensuite, comme chrétiens, nous avons déjà sous les yeux le terme de l’Histoire humaine et même cosmique : le Christ.

« [Le Fils bien-aimé du Père] est l'Image du Dieu invisible, Premier-né de toute créature (…) ; tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses et tout subsiste en lui. Et il est aussi la Tête du Corps, c'est-à-dire de l'Église (…) car Dieu s'est plu à faire habiter en lui toute la Plénitude  et par lui à réconcilier tous les êtres pour lui, aussi bien sur la terre que dans les cieux, en faisant la paix par le sang de sa croix. (…) Ce Christ, nous l'annonçons. » (Colossiens 1,15-28)
« [Le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ] nous a fait connaître le mystère de sa volonté, ce dessein bienveillant qu'Il avait formé en lui par avance, pour le réaliser quand les temps seraient accomplis :  ramener toutes choses sous un seul Chef, le Christ (…) C'est en lui encore que nous avons été mis à part (…) pour être, à la louange de sa gloire, ceux qui ont par avance espéré dans le Christ. » (Éphésiens 1,9-12)

C’est dire qu’en Jésus-Christ, fin de l’histoire humaine, nous avons déjà une pierre de touche des vraies réussites et des vrais échecs de nos vies. Je dis une pierre de touche : pas moins… mais pas plus ! Pour prendre une image, je dirai que, si nous ne connaissons pas le visage final de nos réussites et de nos échecs véritables, grâce à l’Évangile nous en percevons déjà la musique secrète, la musique intérieure.

Ces perspectives générales étant posées, entrons davantage dans le concret à partir de l’histoire biblique.

 

Mai 2015 - Jacques Teissier

Vers le 2ème chapitre

 

 

 

 


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