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Visionnaire de l'invisible
La littérature

Pape François
Dominique Wolton
(Éditions de l’Observatoire - 2017)

 

Sur les relations de l’Eglse avec la société qui évolue

 

Pape François par Dominique Wolton

            Dominique Wolton, directeur de recherche au CNRS a longuement interrogé le pape François. Dans Pape François rencontres avec Dominique Wolton Politique et société , ils ont abordé les grands sujets de notre temps. Par son action et ses écrits, le Pape François venant d’Argentine, interpelle notre époque dominée par l’économie et la recherche de sens, d’authenticité et souvent de valeurs spirituelles. Il est urgent pour l’Eglise d’ouvrir les portes, de marcher avec tous, chacun gardant son identité. Pour les disciples de Jésus, ils doit ouvrir la porte pour sortir et en se considérant comme serviteur et non dominateur. Le Pape ajoute que « Les temps pendant lesquels l’Eglise à mieux compris sa mission sont les moments où elle a respecté l’humanisme. » (p 251) Pour marcher ensemble, il nous faut construire des ponts qui nous permettent de nous rencontrer, de nous parler et de tracer des routes de vie. Si tous sont ouverts à la transcendance, la marche ensemble est possible. Mais des obstacles vont rendre la marche périlleuse. Selon le Pape François, « les dangers politiques les plus graves sont  l’uniformisation et la globalisation. Il y a aussi une chose terrible qui se produit en ce moment : les colonisations idéologiques… Au centre de tout… l’idéologie de l’idole, du ‘dieu argent’ qui dirige tout. »  (p 46)

D. Wolton demande au pape qu’elle est l’apport du concile Vatican II. François lui répond : « Là est le grand apport de Vatican II : l’inculturation. Il faut continuer dans ce sens. » (p 50) Plus loin, le Pape ajoutera : « Pensez au Père Ricci, en Chine. Il avait choisi une voie d’inculturation authentique et il n’a pas été compris, on lui a barré la route. Pensez au père Noblili en Inde. C’est la même chose. Il a fait peur. » (p 266)

Le Pape souhaite que son  Eglise soit proche du peuple, ne soit plus cléricale et rigide, en donnant la priorité au Droit Canon mais qu’elle se nourrisse de l’Evangile. L’Apocalypse emploi une image très parlante : Que les disciples de Jésus mangent le ‘petit livre’. « La vraie richesse de l’Eglise, ce sont les faibles. Les petits, les pauvres, les malades, ceux qui sont tout en bas, moralement affaiblis…, les prostituées, mais qui cherchent Jésus, et qui se laissent toucher par Jésus. » (p 60)

 « L’Eglise doit accepter les modes de vie d’aujourd’hui… Le chrétien doit être dans le monde, et vivre la modernité du monde sans être mondain. … Il doit prendre la bonne part du monde et dialoguer avec le monde. » (p 147)

Le plus spécifique pour un chrétien c’est d’être ouvert.

 

Juin 2017 - R. Pousseur 

 

 

 

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