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Visionnaire de l'invisible
La littérature

‘Croyances ’nouvelles’ et vie chrétienne’
Denis Lecompte
(Editions du Jubilé 2010)

 

 

Incarner le christianisme dans notre culture

 

 

               Dans « Croyances ’nouvelles’ et vie chrétienne. » Denis Lecompte, coordinateur national du service de l’épiscopat ‘Pastorale, nouvelles croyances et dérives sectaires’ analyse les sensibilités contemporaines et, éclairé par la Révélations biblique, aide à les accueillir avec lucidité. (Editions du Jubilé)

L’auteur commence par prendre acte des évolutions culturelles actuelles. Nous allons vers une modernité métissée, signe d’une renaissance du monde. Il propose ensuite des perspectives pastorales incontournables si nous voulons que l’Eglise soit présente et agissante dans ce monde en mutation : Notre foi chrétienne doit s’articuler aux aspirations de la culture d’aujourd’hui. Aussi, il faut avoir l’audace d’une inculturation authentique,  annonçant l’Evangile en adoptant la langue, la pensée et l’organisation de notre temps. « A chaque tournant de l’histoire, c‘est de l’inculturation chrétienne que dépend la capacité de  l’évangélisation. Incarner le christianisme dans une culture et une civilisation est la clef de son ‘développement durable’ ». (p.18). Comme c’est la vie qui réunit les hommes, il faut que les chrétiens se ré - ancrent dans la vie des hommes d’aujourd’hui d’autant plus qu’ils ont foi en Jésus- Christ, présent à tout être vivant. Aussi, le désir actuel de bonheur, d’épanouissement plus ou moins bien situé, les croyances nouvelles peuvent être considérés comme des ‘semences du Verbe’ à éclore et épanouir.

Dans un premier chapitre, l’auteur traite du primat de l’affectivité, de l’émotion. Il analyse entre autres comment les évangéliques pentecôtistes répondent à ce besoin contemporain. Eveillé par ce courant, l’auteur préconise que l’Eglise réveille ce trésor qu’a l’homme d’admirer l’infini grand et petit de la création. « Dans la langue grecque originale, theos (Dieu, le divin) provient du verbe theomai qui signifie « je suis bouche bée »… L’émotion et l’affectif sont bien au cœur du sentiment religieux et devraient donc accompagner la vie théologique. » (p.73)   

C’est dans la même perspective que les autres chapitres abordent d’autres sensibilités contemporaines telles que la demande du guérison ou du mieux-être, la prise en compte du corps, le désir de liberté, l’attrait pour l’invisible, la culture musicale des jeunes générations, l’écologie.

Ce livre ouvre deux pistes pastorales si nous voulons être lucides sur notre propre vie et être présents en profondeur aux personnes de notre temps et pouvoir accueillir et partager la Bonne Nouvelle.

La première piste se trouve à la fin du chapitre sur la culture musicale des jeunes d’aujourd’hui : « Concluons en soulignant que l’attention aux questions et à la culture contemporaine, aux courants disparates qui traversent nos sociétés, s’avère capitale. Nous nous devons les connaître avant de proposer l’Evangile, notamment aux jeunes, et pour oser de nouvelles inculturations enracinées dans une authentique tradition de l’Eglise. » (p. 192)

La seconde se trouve dans la conclusion : « A sa façon, saint Augustin le proclamait : ‘Ne dites pas : les temps sont mauvais. Nous sommes les temps ! Soyons bons : alors les temps sont bons !’ »

Que notre raison et notre cœur animent notre présence au monde d’aujourd’hui.

 

Décembre 2010
R. P.

 

 

L'article de l'éditeur

 

 

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