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Visionnaire de l'invisible
La littérature

Le présent du passé au cube
Yves Coppens
(Odile Jacob numérique - 2013)

 

Quand Yves Coppens raconte la vie des premiers hommes :
quel régal !

 

     ’Le présent du passé au cube. Des nouvelles de la préhistoire’ paru chez Odile Jacob rassemble les chroniques de Yves Coppens qui ont été diffusées sur France Info entre 2007 et 2011. Ce découvreur de fossiles humains notamment celui de Lucy, a le don de raconter le long enfantement de l’espèce humaine.  Nous n’allons pas résumer dans cette recension la passionnante histoire de l’enfantement de l’homo sapiens si bien décrite par ce paléontologue connu mondialement mais simplement relever quelques étapes de cet enfantement.

Les prèhumains sont des êtres qui ne sont plus des singes mais pas encore des hommes. Ces êtres qui se tiennent debout, sont nés il y a environ 10 millions d’années et ont disparu il y a 1 million d’années. Il y  a environ 2 millions d’années,  il y a eu un grand assèchement en Afrique tropicale, là où vivaient des hominidés. Toutes les bêtes ont réagi et cette réaction a donné naissance à l’homme. « Le genre Homo  est en effet apparu comme une solution à ce changement climatique, avec sa plus grosse tête et ses dents à manger de tout, y compris de la viande. » (p 28)  

              L’homo sapiens qui descend de l’homo erectus est connu sous le nom de Cro-Magnon « Cro-Magnon est celui qui a réalisé ces merveilleux dessins non seulement sur les parois rocheuses de nos grottes, mais aussi sur divers objets d’ivoire, d’os ou, parfois, de pierre. » (p 42) Ces œuvres d’art, notamment celle de  la grotte de Lascaux  ont bouleversé Y. Coppens : « Ma première impression est curieusement une impression de bruit ; il me semble qui ces peintures et gravures se parlent, qu’elles sont surchargées de sens, qu’elles s’interpellent l’une l’autre et m’interpellent aussi ; je ne sais pas les lire, mais je les entends… L’autre impression est, de manière quelque peu contradictoire, une impression de paix. Nous sommes dans un sanctuaire et, comme dans tous les sanctuaires, le monde mythique qui nous entoure, le troupeau qui nous emporte, nous transporte vers les dieux des peintres, vers l’éternel, vers l’au-delà. » (p 91-92)

              L’homme tire plaisir et fierté de transformer le réel. Si façonner le réel est la marque de l’inventivité de l’homme, l’art est un langage symbolique qui exprime le plus profond de l’être humain. Agir  ainsi sur le réel, créer un langage symbolique fait croître l’homme en humanité.

Cette immersion dans l’histoire de l’humanité nous rappelle que nous ne sommes pas les premiers à affronter des changements qui alimentent l’anxiété de beaucoup de nos contemporains : Que de bouleversements climatiques, que d’évolutions culturelles, que de civilisations disparues, que de constructions qui n’ont laissé aucune trace…

Découvrir ce qu’était la vie des premiers hommes peut nous aider à mieux comprendre et relativiser la vision que nous pouvons avoir de notre propre époque.  

 

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Février 2014  - Robert Pousseur

 

 

 

 

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