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Visionnaire de l'invisible
La littérature

Une autre histoire de la pensée chrétienne
Jean-Marie Ploux
(Les Editions de l’Atelier - 2014)

 

Pourquoi l’Église n’a pas su, ou pu accompagner l’homme
dans les déplacement de son histoire ?


   En Europe, le rapport au divin n’est plus de l’ordre politique, social, ou moral : à chacun, l’irremplaçable liberté de conscience. Notre civilisation n’a point péri mais elle s’est émancipée de son fondement : la religion. Pourquoi cela a eu lieu uniquement en Europe ?

   La pensée occidentale a une double origine : sémite avec la tradition biblique et grecque avec la philosophie. La foi des chrétiens a provoqué une changement radical dans le rapport de l’homme à Dieu, des hommes entre eux et la leur rapport au monde. En faisant du christianisme un religion d’état, l’Eglise est tombée dans un rapport aux autres qui n’était plus animé par l’universalisme mais dans un rapport ‘inclusion – exclusion’.

        La conception aristotélicienne va aussi profondément bouleverser le paysage. Le monde homogène sera appréhendé en deux entités : le naturel et le surnaturel. 

A la Renaissance, une autre étape va être franchie et qui va donner naissance au monde moderne : l’homme va revendiquer le pleine exercice de sa liberté, de sa raison et de sa capacité à agir sur l’Histoire.

         Le christianisme a posé les conditions d’émergence du monde moderne et sa sortie de la religion. Aussi, est-ce que le christianisme n’aurait-il pas une certaine responsabilité dans l’effacement de l’existence de Dieu dans les consciences ?  Le christianisme a été confronté tout au long de son histoire, aux sagesses, que ce soit le stoïcisme, le néoplatonisme et Saint Augustin et la pensée d’Aristote et il n’en est pas mort. En est-il de même lors de l’émergence du modernisme ? Pourquoi l’Eglise n’a pas su, ou pu ou n’a pas voulu s’interroger et accompagner l’homme dans les déplacement de son histoire ? Il est vrai que son identité était alors en cause, ainsi que sa fidélité à ses racines et l’unité des communautés.

          L’auteur aborde en final une question que beaucoup de chrétiens se pose aujourd’hui : « Comment la foi chrétienne peut-elle encore illuminer l’existence de nos contemporains et contribuer à une humanité plus juste et plus fraternelle ? »  La foi chrétienne se trouve alors devant un double défi : s’exprimer sans le secours d’une religion préétablie et exprimer sa foi dans un dialogue qui enrichit chaque participant au dialogue.

 

Janvier 2015 - R. Pousseur 

 

 

 

 

 

 

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